Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Retour au blog de AmorLibrorum

12 articles taggés Contemporain

Rechercher tous les articles taggés Contemporain

La petite fille qui aimait trop les allumettes - Gaétan Soucy

«La première fois qu'il le vit, il en eut la trouille satanée, et en avait déguerpissé : je crois qu'il en mauvais rêve encore».

«On a la laisse au cou, la fatigue qui vous retient à la terre finalement vous y tire, et l'on tombe, toujours, que voulez-vous. C'est l'élastique de la mort».

«Les feuillets s'accumulaient, je ne relisais rien [...], mais je fais confiance aux mots, qui finissent toujours par dire ce qu'ils ont à dire. Tournez cinq fois sur vous-même, les yeux fermés et, avant que de les rouvrir, un caillou que vous aurez lancé, vous ne saurez pas dans quelle direction il est parti, mais vous saurez qu'il aura bien fini par retomber sur terre. Ainsi sont les mots. Ils arrivent toujours, coûte que coûte, par se poser quelque part, et cela seul est important».
La petite fille qui aimait trop les allumettes - Gaétan Soucy
Nous avons dû prendre l'univers en main mon frère et moi car un matin peu avant l'aube papa rendit l'âme sans crier gare. Sa dépouille crispée dans une douleur dont il ne restait plus que l'écorce, ses décrets si subitement tombés en poussière, tout ça gisait dans la chambre de l'étage d'où papa nous commandait tout, la veille encore. Il nous fallait des ordres pour ne pas nous affaisser en morceaux, mon frère et moi, c'était notre mortier. Sans papa nous ne savions rien faire. À peine pouvions-nous par nous-mêmes hésiter, exister, avoir peur, souffrir.

Ainsi débute ce récit impossible à raconter, à la fois désopilant et grandiose, plein de surprises et d'enchantements, porté de bout en bout par une langue tout ensemble farfelue et éclatante. Ce qui prouve bien deux choses, si besoin était : à savoir que la littérature est d'abord une fête du langage, et que Gaétan Soucy occupe dans nos lettres une place aussi unique qu'incontestable.

{Livaddict}{BookNode}   

Robert Lévesque a déclaré ce roman de chef d'œuvre et pourtant, avant quelques jours à peine, je n'avais jamais entendu parler de l'auteur Gaétan Soucy qui est considéré comme une révélation de ces dernières années. Ce livre m'a glissé entre les mains parce que mon copain l'a déjà étudié, il se rappelait que les personnages étaient étranges et l'histoire pareillement : je comprends que ça l'ait marqué! Quand il a posé le doigt sur le titre, j'ai cru qu'il me parlait d'un tome de Millénium, mais on est loin de là. En fait, je ne pourrais pas totalement vous dire où on est situé avec cette œuvre, je ne suis ni certaine de l'époque où sa se déroulait, ni de l'endroit. Les personnages n'ont pas de noms avant la toute fin, les protagonistes s'interpellent entre eux avec des titres comme frère ou père. L'élément déclencheur est le décès du paternel plutôt bizarre dans un univers tout aussi lugubre que l'homme. La quête est curieuse : la recherche d'un cercueil par les enfants dans le village d'à côté, une épreuve pour eux qui vivent tant coupé de la société. Ils ont un vocabulaire différents des autres, appelant les femmes des putains ou des sainte-vierges par exemple, bref c'est tout un spectacle, sans parler des figettes qui arrivent à tout moment à notre narratrice. Celle-ci possède une richesse dans son style de plume, rempli de poésie et de tournure de phrase nouvelle, mais parfois, ça se parsème de répétition ce qui me tannait un peu vers la fin. La fin, elle, je l'ai trouvé trop rapide, comme souvent il m'arrive de dire à propos de la fin d'un livre quoique assez pleines de rebondissements qu'on n'aurait pu soupçonnés. Pour en revenir sur la longueur, j'ai trouvé que le livre était juste assez long, 179 pages, si l'on aurait augmenté le volume, trop de bizarreries auraient étourdis. Car décidément, ce livre est mystérieux et malgré sa drôle d'allure, il cache une profondeur. Le texte en soi est très philosophique, quand on y réfléchit. C'est une lecture qui peut se prendre légèrement comme je l'ai fait ou alors, elle peut devenir très enrichissante, j'imagine. Juste le titre demeure encore pour moi partiellement incompris parce que je ne me suis pas penchée tant que ça à ce qui concerne l'au-delà des lignes. C'est l'été, ma tête est en congé, donc pour moi, La petite fille qui aimait trop les allumettes consiste en une agréable découverte et un autre titre à rajouter sur ma liste de romans bizarres que j'ai eu l'occasion de lire. 

Ariane, 
Tags : Contemporain
​ 8 | 16 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 07 juillet 2014 09:44

Modifié le mardi 08 juillet 2014 09:41

Le festin nu - William Burroughs

 «Le Milicien tenta de maquiller son affaire en crise de schizophrénie :
-Je courais à côté de mon corps, essayant d'arrêter tous ces lynchages avec mes pauvres doigts de fantôme... Parce que je ne suis qu'un fantôme et je cherche ce que cherchent tous mes semblables - un corps - pour rompre la Longue Veille, la course sans fin dans les chemins sans odeur de l'espace, là où non-vie n'est qu'incolore non-odeur de mort. Et nul ne peut la flairer à travers les tortillons rosâtres des cartilages, lardés de morve de cristal et de la merde l'attendre et des tampons de chair noir qui filtrent le sang...»
 
«Nous sommes pratiquement à fond de came. Or, nous voilà paumés dans un patelin de vapes maigres, réduits à carburer au sirop pour la toux. On dégueule le sirop et on reprend la route, roule que je te roule, avec le vent du petit printemps qui souffle par tous les trous du tacot et glace nos corps grelottants et suants et malades [...]»
 
«Le 1er Lieutenant : Qu'est-ce que c'est que cette histoire de sérum ? 
Le Chef du Parti : Je n'en sais rien mais ce n'est pas rassurant. On ferait bien de brancher la tête chercheuse sur Benway. Il ne m'inspire aucune confiance, il est capable de tout ou presque... Il serait fichu de transformer une tuerie en partouse...
Le 1er Lieutenant : Ou en canular.
Le Chef du Parti : Exactement. C'est un intellectuel... pas de principes...»
 
Le festin nu - William Burroughs
 
Ce livre, longtemps interdit, est devenu légendaire.
 
Le festin nu est une descente aux enfers de la drogue - morphine, héroïne, cocaïne, opium... Sujétion, délivrance et rechute, tel est le cycle qui constitue l'un des problèmes du monde moderne. Suite d'épisodes enchevêtrés et disparates où se mêlent hallucinations et métamorphoses, clowneries surréalistes et scènes d'horreur à l'état pur, cauchemars et délire poético-scientifiques, érotisme et perversions, le chef d'oeuvre de William Burroughs est d'une veine à la fois terrifiante, macabre, et d'un comique presque insoutenable. 

{Livraddict}{BookNode}
 
 
Une amie l'a acheté et curieuse comme je suis, je lui ai piqué pour lire la quatrième de couverture. Celle-ci m'a remplie les yeux d'étoiles par ses promesses d'histoires sombres et excentriques. Je vais être franche : en lisant de livre, je n'y ai pas trouvé ce à quoi je m'attendais,  cependant ce que j'y ai vu est tellement marginal que ça compense totalement.
 
Ce roman atteint le summum de l'étrangeté, mais j'ai adoré. Il est classé science-fiction et l'univers où gravitent les personnages vaut bien son titre. Il n'a en en rien l'attrait traditionnel de ce genre : il a un côté un peu fantastique aussi, à cause des créatures bizarres qui peuplent ce monde comme si de rien n'était. Sauf que malgré ce côté merveilleux,  il y a aussi du rationnel : la science est sous les projecteurs, il est question de médecine loin d'être orthodoxe et d'expérimentations loufoques, toutefois, ça demeure de la science! Il est également sujet d'éthique d'une certaine façon, on passe vraiment par toutes les thématiques d'une manière revisitée, d'un point de vue très différent de ce dont nous avons l'habitude. Le thème principal demeure les drogues, or il ne faut pas être trop conservateur pour apprécier cet œuvre, il n'est pas nécessairement un éloge aux stupéfiants, mais il ne les décrit pas non plus. Le secondaire, c'est le sexe : du sexe souvent homosexuel, du sexe à l'occasion immonde, on pourrait évoquer la zoophilie et la nécrophilie par exemple.

On raconte que l'auteur William Burroughs fût lui-même un accro aux drogues et que le Festin nu a été écrit sous influence (je n'en douterais pas). En tout cas, si cela s'avère vrai, on souhaite qu'il n'ait pas vécu les expériences qu'il a décrit (autant sexuelles que diverses). Justement, dans la reprise cinématographique, on présente en quelques sortes la vie de cet écrivain qui se perd dans l'écriture. Il a été tourné en 1991 et constitue un chef d'œuvre visuel pour l'époque. Je vous conseille avec enthousiasme ce film pour les moins courageux, car il est beaucoup moins sombre et vulgaire. Oh, et plus compréhensible. De plus, l'expérience littéraire n'est pas destinée à tout le monde : il faut être un excellent lecteur. Imaginez comment les auteurs classiques complexes s'exprimaient. Maintenant, imaginez les ouvrages de ceux-ci s'ils les avaient écrits avec des substances illicites dans les veines. Pour pleinement profiter de cette lecture, il s'agit d'être ouvert d'esprit et surtout de pas chercher un sens à tout, il faut voir l'ensemble comme des épisodes plutôt qu'un fil continu. Je vous préviens, ce livre peut signer l'arrêt de mort d'un étudiant s'il doit l'analyser, tout comme il peut être une expérience dépaysante. Dans mon cas, ce fût cette dernière option, j'ai adoré me perdre dans les dédalles du style de William Burroughs, dans ses divagations, et je relirais sa plume n'importe quand. Tentez le coup.
 
Ariane,
 
Tags : Contemporain, Science-fiction
​ 5 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 14 novembre 2013 18:11

Modifié le jeudi 14 novembre 2013 19:31

L'herbe du diable et la petite fumée - Carlos Castaneda

« La mélodie disait : « Regardez ! » Il avait un trou rond au milieu de la main. « Regardez » a répété la mélodie. J'ai regardé dans ce trou et je m'y suis vu. J'étais vieux, épuisé, je courais plié en deux, tout entouré d'éclairs flamboyants. Trois étincelles m'ont frappé, deux à la tête et une à l'épaule gauche. Ma silhouette, dans le trou, s'est redressée à la verticale, avant de disparaître en même temps que le trou. » 
 
« On n'éprouve plus alors de peur, la clarté d'esprit ne provoque plus d'impatience – la puissance est maîtrisée, mais on est pris aussi du désir opiniâtre de se reposer. Si l'on s'y abandonne totalement, si l'on se couche et qu'on oublie, la fatigue venant comme un apaisement, la dernière bataille sera perdue, son ennemi l'abattra comme une créature âgée et sans défense. Son désir de retraite obscurcira clarté, puissance et savoir. »
 
« Je m'accrochais aux choses comme un enfant à des bonbons. Or l'herbe du diable n'est qu'un chemin parmi un million d'autres. N'importe quoi n'est qu'un chemin parmi des quantités de chemins (un camino entre cantidades de caminos). Il convient donc de ne pas perdre de vue qu'un chemin n'est après tout qu'un chemin ; si l'on a l'impression de ne pas devoir le suivre, inutile d'insister. Mais pour parvenir à une telle clarté il faut mener une vie bien réglée. »

L'herbe du diable et la petite fumée - Carlos Castaneda 
Arizona, 1961, rencontre d'un étudiant en anthropologie de l'université de Californie à Los Angeles, Carlos Castaneda et d'un Indien Yaqui de la province de Sonora, nommé Don Juan. Homme réel ? Présence d'un pouvoir ? Sorcier réincarné ? Inventeur d'un prodigieux roman imaginaire ? On sait seulement de lui qu'il est un homme de connaissance. Parti de la fascination du peyotl dont il croyait tout savoir, Castaneda, accepté comme élève par Don Juan, va apprendre comment s'apprivoise la racine Datura Inoxia : l'herbe du diable, quand on oublie qu'on est un homme pour devenir un chien de lumière errant au Mexique.
.
{Livraddict}{BookNode}{PDF}
.
Ils ont écrit des romans entiers sur ce roman. Criez à l'imposture ou ne le criez pas, restez philosophe et profitez de cette lecture, autobiographique ou pas. Ce roman, que j'ai déniché sur internet (j'ai mis le lien PDF pour les gens intéressé), je l'ai lu avec beaucoup de scepticisme, il se présente comme une étude anthropologique sur les plantes hallucinogènes. Un élève nous raconte son initiation à l'herbe du diable et la petite fumée, il nous dévoile ses notes, voilà l'histoire. Ce roman est classé comme une référence au new age, mais ne lui jetons pas de pierre, si cette culture l'a adopté, les autres le trouveront autant intéressant. Pour ma part, je l'ai tout d'abord lu par curiosité, en ne le connaissant pas de réputation et ensuite j'ai appris à le connaitre sous tout ses aspects. La lecture est assez agréable, et le vocabulaire est simple, les grandes phrases ici, ne sont pas d'usage. Les thèmes abordés peuvent paraître un peu.. loin, mais l'ensemble reste d'une simplicité et d'une beauté d'être, vivifiante. J'ai particulièrement aimé le passage où ils parlent des quatre ennemis naturels à l'homme. Également, j'ai trouvé passionnant les moments où Carlos Castaneda raconte se qu'il a vu sous l'effet de la mescalito (peyotl), les images sont très... imagé$es, colorées ? Ça ma fait regretter l'automne... Traitez moi de folle chers lecteurs, mais personnellement je crois au pouvoir bénéfique des hallucinogènes, alors ce livre, je l'ai apprécié. L'autre partie que j'ai particulièrement aimé est celle où ils parlent des chemins et de l'utilité de se trouver un chemin avec un cœur, ce livre décrit la vie, voilà. La fin m'a un peu troublé, car le narrateur semble être sous effet hallucinatoire, ou encore dans le piège d'un farceur, mais... non ? Ce livre est rempli d'une magie brute, d'une grande spiritualité et de bon côté philosophique qui vous feront vous pencher sur celui ci pour vous demander, est-ce remplie de sens malgré tout ce désordre ? Mais bon, peut-être lire l'herbe bleu après ce livre ne vous ferais pas de tord ? N'oublié pas cher lecteur d'être bouddhiste dans votre vie, la juste mesure a toujours meilleur gout, même quand il est question de chocolat ! 
Christine, 
Tags : Contemporain, Roman initiatique, Autobiographie
​ 5 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 09 novembre 2013 20:12

Modifié le mercredi 13 novembre 2013 21:35

Le monde de Sophie - Jostein Gaarden

 « Un atome d'hydrogène qui se trouve dans une cellule tout au bout de mon nez faisait peut être partie autrefois de la trompe d'un éléphant. Et qui sait si un atome de carbone de mon muscle cardiaque ne se trouvait pas, il y a bien longtemps, sue la queue d'un dinosaure ? » 
.
« Je vais te raconter une histoire qui dit la même chose : il était une fois un astronaute russe et un spécialiste russe du cerveau qui discutaient à propos de la religion. Ce dernier était chrétien, mais pas l'astronaute. «Je suis allé plusieurs fois dans l'espace, se vanta l'astronaute, mais je n'ai jamais rencontré Dieu ou les anges.» «Quand à moi, répondit le spécialiste du cerveau, j'ai souvent opéré des cerveaux intelligent, mais je n'ai jamais vu une seule pensée.» »
 .
« On peut à loisir écrire des traités savants qui au bout du compte n'apportent aucun nouveau savoir réel. Ce type de raisonnement peut sembler fort judicieux, mais ce n'est qu'une forme de masturbation intellectuelle. »
Le monde de Sophie - Jostein Gaarden
.
Sophie, quatorze ans, reçoit une lettre où ne figure qu'une seule phrase : « Qui es-tu ? » D'autres messages suivent mais l'expéditeur demeure un mystère. C'est le début d'une étrange correspondance qui plonge la jeune fille dans un voyage au cours duquel elle rencontre les principales figures de la philosophie. " Qu'est-ce qu'il y a de plus important dans la vie ? Tous les hommes ont évidemment besoin de nourriture. Et aussi d'amour et de tendresse. Mais il y a autre chose dont nous avons tous besoin : c'est de savoir qui nous sommes et pourquoi nous vivons. "
.
{ Livraddict } { BookNode }
.
Enfin me direz vous ? Et oui, après avoir passé des mois dans l'index, ce roman est enfin terminé et là, ma chronique peut enfin prendre forme ! Alors, ce roman aborde la philosophie de façon très légère. Il nous dévoile en douceur les philosophes qui ont marqué l'histoire. C'est dans le cadre de mon cours de philosophie que j'ai eu la chance de découvrir ce roman. Bien que l'histoire en elle même laisse à désirer, ce n'est pas une grosse perte, puisque l'histoire n'est qu'une trame nous permettant de découvrir les grands penseurs sans nous ennuyer dans les livres d'histoires. En effet les protagoniste principales ne sont là que pour nous éveiller un peu entre les cours de philosophie que nous recevons en même temps que notre chère Sophie. Et puis un peu après la moitié de l'histoire, nous avons le droit à un résumé complet de tout ce que ceux ci ont pu vivre, ce qui est ma foi, assez monotone ! Mais par la suite, on à le droit à un total renversement de situation qui nous changent de la monotonie de la narration. Pour concyrel, la fin est pour la moins inattendu et elle me rappelle étrangement et pour aucune raison précise la fin du film d'horreur, Silent Hill (étrange me direz vous ? qui lira verra). Malgré tout cette fin nous laisse sur la réflexion de tout ce que nous avons pu entrevoir dans le roman et nous fait rêvasser sur l'imaginaire. Au final, ce livre m'a plu et je le conseille à tous ceux qui s'intéresse de près ou de loin à la philosophie. Même si, sans un peu de courage, certains lecteurs pourraient avoir bien du mal à le terminer ! 
Christine, 
Tags : Philosophie, Contemporain
​ 7 | 11 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 01 février 2013 16:11

Modifié le dimanche 23 juin 2013 21:27

Si par une nuit d'hiver un voyageur - Italo Calvino

«Ça paraît impossible, mais dans une métropole comme Paris, un endroit commode pour brûler un cadavre, on peut perdre des heures à le chercher».

«Comme j'écrirais bien, si je n'étais pas là! Si, entre la feuille blanche et le bouillonnement des mots ou des histoires qui prennent forme et s'évanouissent sans que personne ne les écrive, ne s'interposait l'incommode diaphragme qu'est ma personne!»
 
«Le plan du guet-apens prévoyait qu'entre les motos Honda de mon escorte et la voiture blindée dans laquelle je me déplaçais, se glisseraient trois motos Yamaha conduites par de faux policiers qui freineraient brusquement avant le virage. Selon mon contre-plan, trois autres motos, des Suzuki, devaient immobiliser ma Mercedes cinquante mètres avant, pour un enlèvement fictif. Quand je me vis bloqué pas trois Kawasaki à un carrefour qui précédait les deux autres, je compris que mon contre-plan avait été mis en échec par un contre-contre-plans dont j'ignorais les auteurs».
.
Si par une nuit d'hiver un voyageur - Italo Calvino
 
Vous, lecteur, vous, lectrice, vous êtes le principal personnage de ce roman, et réjouissez-vous : c'est non seulement un des plus brillants mais aussi un des plus humoristiques qui aient été écrits dans ce quart de siècle. Vous allez vous retrouver dans ce petit monde de libraires, de professeurs, de traducteurs, de censeurs et d'ordinateurs qui s'agitent autour d'un livre. Vous allez surtout vous engager dans des aventures qui vous conduiront chaque fois au point où vous ne pourrez plus retenir votre envie d'en savoir davantage, et là, ce sera à vous de continuer, d'inventer. Bon voyage.
.
{Fiche du livre}
 
Il faut croire que j'enchaîne livre original décevant l'un par-dessus l'autre ces derniers temps. Je m'explique en ce qui concerne la déception : je ne m'attendais pas du tout à ce je l'ai lu, mais ça m'a quand même surpris, pour l'originalité, et bien, ce livre a une histoire abracadabrante, non plutôt des histoires abracadabrantes. On peut presque qualifier ce roman de recueil de nouvelles où un autre récit où l'on est le héros se passe en parallèle, . Au début, ça m'emballait, j'adore les œuvres qui parlent aux tu, mais je me suis lassée au fil des pages. C'est que ça devient mélangeant comme trame! Par contre, je dois laissé à l'auteur qu'il est bien bon d'avoir quand même gardé un minimum de sens dans ses propos, un amateur n'y serait pas parvenu. Il nous livre d'ailleurs à travers son scénario d'intéressantes réflexions sur la lecture et l'écriture, le deuxième sujet m'ayant particulièrement plu. Il nous montre différents styles, genre et personnages, tout en nous faisant voyager. On aimerait continuer de lire les dizaines d'incipit qu'on survole. Cependant, prenez garde, j'ai parlé de voyage mais méfiez-vous du titre, il ne représente pas grands chose, ne faîtes pas comme moi en y fixant des attentes, vous ne gagnerez qu'à être déçu.
Ariane,
Tags : Contemporain, Aventure
​ 7 | 8 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 27 février 2013 20:18

Modifié le mercredi 13 mars 2013 21:24

Le Sabotage amoureux - Amélie Nothomb

«Je n'avais pas de défense immunitaire contre la beauté».
 
«La seule manière de cesser de souffrir, c'est de n'avoir plus que du vide dans la tête».
 
«[Le propre des vérités confondantes est d'échapper à l'analyse. Vialatte a écrit cette phrase merveilleuse : "Le mois de juillet est un mois très mensuel." A-t-on jamais rien dit de plus vrai et de de plus confondant sur le mois de juillet?»
 
Le Sabotage amoureux - Amélie Nothomb
 
Éprouver une passion fatale au cœur d'un pays mythique (la Chine de Mao, vue du quarter clos des ambassades), tandis que font rage les combats d'une guerre sans merci que se livrent des enfants de diplomates – telle est l'expérience hors du commun vécue à sept ans par l'héroïne du Sabotage amoureux.
 
{Fiche du livre}
 
J'ai toujours aimé le style décalé d'Amélie Nothomb, mais cette fois-ci, j'avoue que je ne m'y suis pas plu autant qu'à l'habitude, à mon avis, Le Sabotage amoureux n'est pas son meilleur. Dès le début, j'étais désavantagée : j'ai emprunté ce livre dans une édition qui avait des tonnes de notes de bas de page inutile (par exemple, ils sont même allés jusqu'à décrire qu'est-ce qu'était une licorne, mais voyons, nous ne sommes pas cons) qui avait de quoi me frustrée, donc si vous voulez tentez le coup, tentez d'éviter les éditions Magnard. Ensuite, j'ai été un peu choqué de voir qu'il n'y ait aucun chapitre, mais au final, je m'y suis faite et du coup, je l'ai lu en une soirée, une immersion totale dans ce monde, pour le moins spécial. Ce n'est pas tous les jours qu'on lit l'histoire d'une petite fille de 6 ans qui philosophe. Des pensées sur le communisme, des comparaisons à d'autres philosophes, tout y passe. J'ai eu du mal à suivre à l'occasion, quelques réflexions m'ont échappée, bref j'ai eu un peu de difficulté à m'attacher à ce personnage à cause de ses manières particulières. Cependant, j'ai quand même apprécié le personnage d'Elena qui est assez présent dans l'histoire, ce qui compensait. C'est cette Elena qui introduit l'amour dans la vie de notre personnage principal. L'amour en question dans ce roman m'a un peu déçu, je le lisais surtout pour ce sujet et on n'en parle pas tant finalement, je trouve ça dommage. Par contre, on parle beaucoup de l'enfance, pour ceux que ça l'intéresse, je vous le conseille. Je le conseille également à ceux qui ont envie d'une lecture unique, originale et presque dérangeante, mais je ne le conseille pas à ceux qui veut découvrir la plume d'Amélie Nothomb, optez pour un autre de ses succès.
Ariane,
 
Tags : Contemporain
​ 9 | 13 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 23 février 2013 10:35

Modifié le dimanche 29 décembre 2013 16:42

L'été - Albert Camus

«L'esprit historique et l'artiste veulent tous refaire le monde. Mais l'artiste, par une obligation de sa nature, connaît ses limites que l'esprit historique méconnaît. C'est pourquoi la fin de ce dernier est la tyrannie tandis que la passion du premier est la liberté».
.
«Un écrivain écrit en grande partie pour être lu (ceux qui disent le contraire, admirons-les, mais ne les croyons pas)».
.
«Leur rivalité est d'autant plus forte qu'elle ne tient sans doute à rien. Ayant toutes les raisons de s'aimer, elles se détestent en proportion».
 
L'été - Albert Camus
Qu'il suive le fil d'Ariane sur les traces du Minotaure pour évoquer Oran et ses alentours, qu'il revisite le mythe de Prométhée à la lumière de la violence du monde moderne, ou qu'il rêve à la beauté d'Hélène et de la Grèce, Albert Camus nous entraîne tout autour de la Méditerranée et de ses légendes.

Un court recueil de textes lyriques et passionnés pour voyager de l'Algérie à la Grèce en passant par la Provence.
.
{Fiche du livre}
 
Prenez vos écouteurs, mettez-vous du classique dans les oreilles ou pourquoi pas des bruits de vague et vous voilà près pour voyager avec Albert Camus. La quatrième de couverture dit vrai, on explore les alentours de la Méditerranée et ce, très poétiquement. C'est bien la plume de Camus qui rend l'oeuvre réussie! Notre narrateur semble professionnel dans l'art de divaguer et de philosopher et on ne s'en plaint pas. Ce recueil contient surement plus de pensées et de paysages que d'histoire. C'est la dernière nouvelle qui m'a le plus transporté parce qu'on découvre une vision de la mer magnifique et encore une fois, des réflexions qui le sont tout autant. Et comme l'eau m'a toujours captivé! Mais on voit aussi des déserts, ceux d'Algérie par exemple, on nous présente aussi des lieux méconnus et pourtant si splendides. Ce petit livre est bref, cependant rempli de passion, je vous le conseille!  
Ariane,
Tags : Nouvelles, Contemporain
​ 8 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 31 janvier 2013 19:04

Modifié le samedi 02 février 2013 18:14

Un jour - David Nicholls

« Elle se glissait dans son nouveau rôle avec un naturel confondant. Et s'extasiait de la puissance que peut acquérir le désir sexuel combiné à la culpabilité et au dégoût de soi. »
.
« En attendant, elle tient à garder ses distances. À rester calme et sereine. Que ce soit bien clair : le premier qui l'appelle Tante Emma se prendra son poing dans la figure, »
.
« Vis chaque jour comme si c'était le dernier, voilà ce que recommandait la sagesse populaire. Le conseil avait du bon certes... mais qui avait l'énergie de le suivre ? Comment s'y tenir les jours de pluie ou quand on avait un rhume ? Ce n'était pas si simple. Mieux valait essayer d'être quelqu'un de bien. »
.
Un jour - David Nicholls
 
15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes où la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier. D'année en année, Dexter et Emma vont se chercher, se perdre, s'aimer, se détester, se séparer, et finir par comprendre qu'ils ne sont jamais aussi heureux que lorsqu'ils sont ensemble.
 
{ Fiche du livre }
 
Une histoire d'amour agréable et complètement frustrante ! David Nicholls est un auteur rafraîchissant ayant une main d'écriture simple et agréable à la lecture. Le concept de retrouver les personnages tous les ans à la même date m'a surpris et charmé. L'histoire est loin d'être originale, l'amour est de loin le sujet le plus réchauffé du monde, mais elle reste tendre. Emma et Dexter sont attachants tout d'eux à leurs manières. Deux êtres complètement opposés et complémentaires. Malgré tout l'histoire m'a paru un peu étiré sur les cotés, elle peut paraître très longue, puisque tout le roman y passe avant de pouvoir enfin arrivé à l'histoire d'amour promise. Et dès que le bonheur est au pas de la porte, vlan ! tout part en l'air, littéralement. La fin me laisse une impression mitigée. Et la dites fin, part en longueur. Malgré ma chronique un peu négative j'ai adoré ce bouquin, j'irais voir l'adaptation au cinéma. 
Christine,
Tags : Contemporain
​ 10 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 27 janvier 2013 21:17

Modifié le mercredi 30 janvier 2013 19:19

Nouvelles sous ecstasy - Frédéric Beigbeder

« Partir : voilà un mot trop rarement appliqué. On ne doit plus rêver les mots, il faut les vivre. »
 
« Pour fêter ça, nous la marquâmes au fer rouge sur la fesse droite. »
 
« Aux toilettes, il y avait deux types qui pissaient. Quand ils nous ont vus entrer, voici ce qu'ils ont vu : la main d'Aurore dans ma braguette ouverte, mon zizi tout dur, son tee-shirt roulé au-dessus des seins, la vie étalée sur nos visages brûlant. Cela les a agacés. À tel point qu'ils sont venus nous rejoindre, les sexes sortis. » 
 Nouvelles sous ecstasy - Frédéric Beigbeder
 
Dans les années 1980, une nouvelle drogue fit son apparition dans les milieux noctambules : le MDMA, dit «ecstasy». Cette «pilule de l'amour» provoquait d'étranges effets : bouffées de chaleur, envie de danser toute la nuit sur de la techno, besoin de caresser les gens, grincements des dents, déshydratation accélérée, angoisse existentielle, tentative de suicide, demandes en mariage. C'était une drogue dure avec montée et une descente, comme dans les montagnes russes ou les nouvelles de certains écrivains américains. L'auteur de ce livre n'en consomme plus et déconseille au lecteur d'essayer : non seulement l'ecstasy est illégal, mais en plus il abîme le cerveau, comme le prouve ce recueil de textes écrits sous son influence. Et puis, avons-nous besoin d'une pilule pour raconter notre vie à des inconnus ? Alors qu'il y a la littérature pour ça ? 
.
{ Fiche du livre }
 
Ce petit roman d'une centaine de page est un petit chef-d'œuvre de lubricité. Certaines histoires ont réussi à me choquer et pourtant je me croyais ''inchoquable'' sur ces sujets. Entre autre La nouvelle la plus dégueulasse de ce recueil, porte bien son nom ! Le jour où j'ai plus aux filles et La première nouvelle d'«Easy Reading» sont pleines d'inattendu. Par contre, la première nouvelle du recueil qui s'intitule Spleen à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle ne m'a vraiment pas plu, le texte n'est qu'un long questionnement à une interlocutrice elle aussi sous l'emprise de cette drogue ''magique''. Extasy À Go-Go, m'a laisser interloquée et la morale de cette histoire décontenancée. L'ecstasy continuellement présente dans ce livre, parfois, de façon subtile d'autre fois grotesque, rend les 14 petites nouvelles troublantes. Frédéric Beigbeder peut se montrer étonnamment grossier et il manque cruellement de subtilité mais son style reste agréable à lire, même s'il ne fait pas dans la finesse. Une lecture agréable où l'auteur se dévoile peut être un peu trop.
Christine, 
Tags : Nouvelles, Contemporain
​ 5 | 7 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 10 janvier 2013 15:05

Modifié le samedi 12 janvier 2013 13:46

L'Empire des anges - Bernard Werber

«Allons jusqu'au bout de nos erreurs sinon nous ne saurons jamais pourquoi il ne fallait pas les commettre».
 
«KARMA LASAGNE : Il m'es venu une idée bizarre. Le temps n'est peut-être pas linéaire mais «lasagnique». Au lieu de se succéder, les couches de temps s'empilent».
 
«On a beau être aventurier, on a beau se sentir explorateur, pionner des mondes nouveaux, on finit un jour par être confronté à des problèmes qui nous surpassent. En tout cas un avion qui défonce mon salon, c'est un problème qui me surpasse».
.
L'Empire des anges - Bernard Werber
 
Que pensent les anges de nous ? Que peuvent-ils faire pour nous aider ? Qu'attendent-ils de l'humanité en général ? Lorsque Michael Pinson (stupidement tué dans un accident d'avion percutant un immeuble) a passé avec succès l'épreuve de la « pesée des âmes », il a accédé au royaume des anges. Mais passé le premier émerveillement, il découvre l'ampleur de la tâche. Le voilà chargé de trois mortels, qu'il devra désormais guider et aider tout au long de leur vie. Ses moyens d'action les rêves, les signes, les médiums, les intuitions, les chats. Cependant, il est obligé de respecter le libre arbitre des hommes. Il s'aperçoit que ceux-ci essaient de réduire leur malheur au lieu de construire leur bonheur. Que faire pour leur montrer la voie ? Et puis comment s'occuper intelligemment au Paradis, un endroit bien sympathique mais sans cinéma, sans musique, sans restaurant ? Après Les Thanatonautes, Bernard Werber nous donne une fois de plus à réfléchir sur notre statut d'être humain, en mélangeant sagesse ancienne, philosophie moderne et humour.
 
{Fiche du livre}
 
 
Dès les premières pages, j'ai ri! J'avais comme souvenir du style de Bernard Werber ce côté scientifique, mais je ne me souvenais pas à quel point il était dérisoire et drôle. Ce livre, il peut passer du coq à l'âne, soumettre des idées vachement tordues et en lancer des très bonnes aussi! Ça m'a beaucoup plu, surtout qu'on apprend en même temps, par contre peut-être un peu moins que dans ses autres œuvres. Justement, ça m'a fait plaisir de retrouver ces bons vieux Thanatonautes même si il remontait déjà à assez longtemps dans ma mémoire. Comme quoi, oui, l'Empire des anges est une suite, mais je crois qu'il est possible de se passer du premier tome. Leurs aventures cette fois-ci m'ont un peu moins passionné, j'ai préféré suivre l'histoire des trois clients de Micheal Pinson. Je me suis retrouvé en Jacques qui joue le rôle de l'ermite adorateur des chats, je me voyais un peu dans sa passion pour l'écriture. Ce qui m'étonne, c'est que malgré leur caractère assez aux extrêmes, aucun des trois ne m'a agacée. Je ne vois pas de bémol dans ce roman (enfin qu'un seul, il y a une scène de bataille où j'ai pas du tout adhéré car ils se battaient avec des lances d'amour et de haine et se protégeaient avec des boucliers d'humour et de moquerie si vous voyez ce que je veux dire), je l'ai dévoré.
Ariane,
Tags : Contemporain
​ 5 | 6 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.235.186.94) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 21 décembre 2012 20:16

Modifié le dimanche 29 décembre 2013 16:30

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by AmorLibrorum

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

AmorLibrorum

Masquer
Photo de AmorLibrorum
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Plus d'actions ▼
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 391 sources
  • 435 fans
  • 29 tags
  • 656 kiffs
  • 1 122 commentaires

Création : 07/12/2012 à 14:14 Mise à jour : 03/02/2015 à 19:57

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Emplois
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • Canada (français)
    • Site mobile