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L'évasion de papier

«Les citations sont les pilotis de  l'écrivain fantôme : sans elles, il s'enfoncerait doucement dans le néant».
Erik Orsenna
 
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 Bibliothèque commune où nous noircissons des pages à propos du papier noirci, Amor Liborum est un blog de critiques littéraires. Nous prolongeons un peu la vie de lectures à travers nos billets qui vous font découvrir nos ressentis en même temps que de nouveaux livres. Peut-être n'auriez-vous jamais laissé la chance à quelques pauvres bêtes sans nous. 
 
«Raconte une histoire. Mais pas n'importe laquelle ni n'importe comment. Aussi lumineuse qu'incompréhensible, aussi familière qu'étrange. Toujours neuve, toujours connue».
Jean Bellemin-Noel
 
 
 
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#Posté le vendredi 07 décembre 2012 14:39

Modifié le vendredi 07 décembre 2012 15:32

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Il suffit de demander gentiment pour être prévenu des nouveautés d'Amor Librorum.
 
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#Posté le samedi 15 décembre 2012 11:16

Modifié le mardi 08 juillet 2014 09:49

Spiritum.


  
Spiritum.
 
 
Entre toutes les citations qui me tournent dans la tête en ce moment il n'y a que ~ L'orage rajeunit les fleurs ~ qui puisse me représenter. Celle dont vous lisez les mots en ce moment se nomme Christine et elle est l'une de vos chroniqueuses. D'avantage vouée au classique littéraire mais aimant également les livres de notre génération j'espère vous faire découvrir des romans qui vous feront passer d'agréable moment cet hiver. Il se peut, également, que je vous fasse découvrir des romans psychologique tel que Freud. Si vous désirez, en savoir d'avantage sur ma personne, et bien, j'ai les cheveux bouclés. 
 
 
 

 
 
Spiritum.
 
 
 
Votre autre chroniqueuse a beau avoir le sens de l'orientation, elle se perd souvent dans les livres. Avant tout une auteure en herbe amoureuse des lettres, elle reste une passionnée de tous ce qui est artistique en général. Ce qui laisse croire à des lectures de toutes les couleurs, et oui! Tous les styles y passent bien que l'horreur soit le plus attirant à ses yeux, par exemple Patrick Sénécal est son écrivain favori et il parait qu'elle écrit comme Poe. Un prénom : Ariane. Une caractéristique : petite. 
 
 
 
 
 
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#Posté le vendredi 07 décembre 2012 19:28

Modifié le jeudi 03 janvier 2013 20:33

Index

Index
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A
 Brigitte Aubert - La Mort des neiges 
B
Honoré de Balzac - Le père Goriot
Frédéric Beigbeder - Nouvelles sous ecstasy 
Gottfried August Bürger - Les Aventures du baron de Münchhausen
William Burroughs - Le festin nu
C
Albert Camus - L'été
Italo Calvino - Si par une nuit d'hiver un voyageur
Carlos Castaneda - L'herbe du diable et la petite fumée 
Confucius - Les entretiens de Confucius
Michael Connelly - Le poète
John Connolly - Les Portes
D
 Dalai-Lama 14 - Mon autobiographie spirituelle
Thomas Day - L'automate de Nuremberg 
Dennis DiClaudio - Le guide de poche du paranoïaque 
E
F
 Sigmund Freud - Trois essais sur la théorie sexuelle  ; Le rêve et son interprétation
G
Gary Ghislain - Comment j'ai piqué la petite-amie alien de Johnny Depp 
Denis Grozdanovitch - L'art difficile de ne presque rien faire
Jostein Gaarden - Le monde de Sophie
H
Ernest Hemingway - Le chaud et le froid
Victor Hugo - Claude Gueux
Aldous Huxley - Le meilleur des mondes
I
J
Jonas Jonasson - Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Angélie Losier Jean - Tes yeux qui me cherchent
K
Stephen King - Salem ; Écriture : Mémoires d'un métier
L
H.P Lovecraft - Celui qui chuchotait dans les ténèbres
Lois Lowry - Le Passeur
M
Kalyana Malla - Traité Hindou de l'Amour physique ( Ananga-Ranga)
Isaac Marion - Vivants
Yann Martel - L'histoire de Pi
Guy de Maupassant -  Bel-Ami
Teresa Medeiros - Pour un tweet avec toi
China Mièville - Perdido Street Station 
N
 David Nicholls - Un jour 
Anaïs Nin - Vénus Erotica
Amélie Nothomb - Le Sabotage amoureux
O
P
Charles Perrault - Contes
 Edgar Allan Poe - Les contes macabres ; Histoires extraordinaires ; Histoires grotesques et sérieuses
Q
R
Pauline Réage - Histoire d'O
Catherine Rondeau - Aux sources du Merveilleux 
S
Antoine de Saint-Exupéry - Le petit Prince 
Patrick Senécal - Aliss ; Malphas, tome 1 : Le cas des casiers carnassiers ; Le Vide, tome 1
Patti Smith - Just Kids
Gaétan Soucy - La petite fille qui aimait trop les allumettes
Stendhal - Armance ;  Le Rouge et le Noir
Robert Louis Stevenson - L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde
David - Suzuki - L'équilibre Sacré : Redécouvrir sa place dans la nature
T
U
V
Jules Verne - Cinq semaines en ballon
W
Bernard Werber - L'empire des anges 
Oscar Wilde - Maximes et autres textes 
X
Y
Z 
Carlos Ruiz Zafón - Marina ; Le prince de la brume
Émile Zola - Pour une nuit d'amour 
Markus Zusak - La Voleuse de livres 
 Index
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#Posté le mercredi 09 janvier 2013 14:57

Modifié le mardi 03 février 2015 19:57

Les Aventures du baron de Münchhausen - Gottfried August Bürger

« Cela prouve que la présence d'esprit est l'âme des grandes actions. »
 
« Je lève doucement la tête et je vois, à ma grande joie, que le lion, emporté par l'élan qu'il avait pris pour se jeter sur moi, était tombé juste dans la gueule du crocodile. Sa tête avait pénétré jusque dans le gosier de l'autre bête, et il faisait de vains efforts pour se dégager. Je me relevai aussitôt, tirai mon coutelas, et d'un coup je tranchai la tête du lion, dont le corps vint rouler à mes pieds; puis, avec la crosse de mon fusil, j'enfonçai sa tête aussi avant que je pu dans le gosier du crocodile, qui ne tarde pas à étouffer misérablement. »

« Elle était la moitié chérie d'un homme qui commandait un bâtiment attaché au port d'Helvoetsluys, et qui ,avait pris la mer depuis peu. Par malheur, dans la précipitation du départ, il avait embarqué une autre femme que la sienne. »

Les Aventures du baron de Münchhausen - Gottfried August Bürger
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Karl Friedrich Hieronymus, baron de Münchhausen (1720-1797), est à la fois un personnage historique et un héros de la littérature populaire allemande. C'est au cours de sa carrière militaire au service de la reine Élisabeth Ière de Russie qu'il vécut ses « aventures extraordinaires », aventures qu'il confia à l'écrivain Rudolf Erich Raspe lorsqu'il revint à Hanovre. Le récit de Raspe, publié en anglais, fut ensuite remanié, amélioré et traduit en allemand par Gottfried August Bürger. Le caractère fantasque de ces aventures lui vaudront le surnom de « baron de Crac »
 
 {Livraddict} {BookNode} {Livre Audio} {PDF}
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Un roman totalement rocambolesque que voici ! De cette histoire une imagination extravagante déborde de tous cotés. Parfaite pour se divertir, et pourquoi ne pas divertir en même temps son neveu qui commence tout juste sa scolarité, tous les petits garçons trouveront dans ces histoires de l'amusement sans contredit. Amuser et initier a la lecture un petit bonhomme avec des aventures de poissons géant, de voyage sur la lune, d'île de fromage, d'arbre dont les fruits deviennent des hommes, de bateaux volants, de demi-chevaux, d'hommes rapides, d'hommes forts, d'hommes soufflant le grand vent de ses narines et de dieux, histoires farfelues et histoires bizarres, voilà. L'écriture est simple et chaque chapitre au nombre de 17 forment tous un petit conte bien excentrique. Un des héros les plus populaires de la littérature allemande, le baron de Münchhausen ou le baron de Crac, nous est dévoilé ici, grande caricature d'un grand menteur, qui a bel et bien exister. Un petit rire, un grand sourire, de petites histoires loufoques, un bon classique, mais attention, ici rien de bien profond et philosophique.
Christine,
Tags : Classique, Humoristique, Fantastique, Satire
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#Posté le mercredi 18 juin 2014 14:42

Modifié le mercredi 23 juillet 2014 09:46

La petite fille qui aimait trop les allumettes - Gaétan Soucy

«La première fois qu'il le vit, il en eut la trouille satanée, et en avait déguerpissé : je crois qu'il en mauvais rêve encore».

«On a la laisse au cou, la fatigue qui vous retient à la terre finalement vous y tire, et l'on tombe, toujours, que voulez-vous. C'est l'élastique de la mort».

«Les feuillets s'accumulaient, je ne relisais rien [...], mais je fais confiance aux mots, qui finissent toujours par dire ce qu'ils ont à dire. Tournez cinq fois sur vous-même, les yeux fermés et, avant que de les rouvrir, un caillou que vous aurez lancé, vous ne saurez pas dans quelle direction il est parti, mais vous saurez qu'il aura bien fini par retomber sur terre. Ainsi sont les mots. Ils arrivent toujours, coûte que coûte, par se poser quelque part, et cela seul est important».
La petite fille qui aimait trop les allumettes - Gaétan Soucy
Nous avons dû prendre l'univers en main mon frère et moi car un matin peu avant l'aube papa rendit l'âme sans crier gare. Sa dépouille crispée dans une douleur dont il ne restait plus que l'écorce, ses décrets si subitement tombés en poussière, tout ça gisait dans la chambre de l'étage d'où papa nous commandait tout, la veille encore. Il nous fallait des ordres pour ne pas nous affaisser en morceaux, mon frère et moi, c'était notre mortier. Sans papa nous ne savions rien faire. À peine pouvions-nous par nous-mêmes hésiter, exister, avoir peur, souffrir.

Ainsi débute ce récit impossible à raconter, à la fois désopilant et grandiose, plein de surprises et d'enchantements, porté de bout en bout par une langue tout ensemble farfelue et éclatante. Ce qui prouve bien deux choses, si besoin était : à savoir que la littérature est d'abord une fête du langage, et que Gaétan Soucy occupe dans nos lettres une place aussi unique qu'incontestable.

{Livaddict}{BookNode}   

Robert Lévesque a déclaré ce roman de chef d'½uvre et pourtant, avant quelques jours à peine, je n'avais jamais entendu parler de l'auteur Gaétan Soucy qui est considéré comme une révélation de ces dernières années. Ce livre m'a glissé entre les mains parce que mon copain l'a déjà étudié, il se rappelait que les personnages étaient étranges et l'histoire pareillement : je comprends que ça l'ait marqué! Quand il a posé le doigt sur le titre, j'ai cru qu'il me parlait d'un tome de Millénium, mais on est loin de là. En fait, je ne pourrais pas totalement vous dire où on est situé avec cette ½uvre, je ne suis ni certaine de l'époque où sa se déroulait, ni de l'endroit. Les personnages n'ont pas de noms avant la toute fin, les protagonistes s'interpellent entre eux avec des titres comme frère ou père. L'élément déclencheur est le décès du paternel plutôt bizarre dans un univers tout aussi lugubre que l'homme. La quête est curieuse : la recherche d'un cercueil par les enfants dans le village d'à côté, une épreuve pour eux qui vivent tant coupé de la société. Ils ont un vocabulaire différents des autres, appelant les femmes des putains ou des sainte-vierges par exemple, bref c'est tout un spectacle, sans parler des figettes qui arrivent à tout moment à notre narratrice. Celle-ci possède une richesse dans son style de plume, rempli de poésie et de tournure de phrase nouvelle, mais parfois, ça se parsème de répétition ce qui me tannait un peu vers la fin. La fin, elle, je l'ai trouvé trop rapide, comme souvent il m'arrive de dire à propos de la fin d'un livre quoique assez pleines de rebondissements qu'on n'aurait pu soupçonnés. Pour en revenir sur la longueur, j'ai trouvé que le livre était juste assez long, 179 pages, si l'on aurait augmenté le volume, trop de bizarreries auraient étourdis. Car décidément, ce livre est mystérieux et malgré sa drôle d'allure, il cache une profondeur. Le texte en soi est très philosophique, quand on y réfléchit. C'est une lecture qui peut se prendre légèrement comme je l'ai fait ou alors, elle peut devenir très enrichissante, j'imagine. Juste le titre demeure encore pour moi partiellement incompris parce que je ne me suis pas penchée tant que ça à ce qui concerne l'au-delà des lignes. C'est l'été, ma tête est en congé, donc pour moi, La petite fille qui aimait trop les allumettes consiste en une agréable découverte et un autre titre à rajouter sur ma liste de romans bizarres que j'ai eu l'occasion de lire. 

Ariane, 
Tags : Contemporain
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#Posté le lundi 07 juillet 2014 09:44

Modifié le mardi 08 juillet 2014 09:41

Claude Gueux - Victor Hugo

« L'entêtement sans l'intelligence, c'est la sottise soudée au bout de la bêtise et lui servant de rallonge. »

« Que vous l'appeliez république ou que vous l'appeliez monarchie, le peuple souffre. Ceci est un fait. Le peuple a faim, le peuple a froid. La misère le pousse au crime ou au vice, selon le sexe. Ayez pitié du peuple, à qui le bagne prend ses fils, et le lupanar ses filles.  »
 
« L'½il de l'homme est une fenêtre par laquelle on voit les pensées qui vont qui viennent dans sa tête. »

Claude Gueux - Victor Hugo
 
Voyez Claude Gueux. Cerveau bien fait, coeur bien fait sans nul doute. Mais le sort le met dans une société si mal faite qu'il finit par voler. La société le met dans une prison si mal faite qu'il finit par tuer. Qui est réelement coupable ? Est-ce lui ? Est-ce nous?"
Tout à la fois prolongement du "Dernier jour d'un condamné" et préfifiguration des "Misérables, Claude gueux" raconte l'histoire d'un pauvre diable emprisonné pour avoir volé du pain, et guillotiné pour avoir assassiné le directeur des ateliers de sa prison: voilà comment la société fait d'un père de famille un voleur, et d'un voleur un meurtrier.
Inspiré d'un fait divers, ce récit sobre et poignant est un ardent plaidoyer contre la peine de mort et les malfaçon d'une société qui ne répond à la misère que par la répression
 
{Livraddict} {BookNode} {Livre Audio} {WikiSource}
 
On ne peut pas faire de chronique sur les livres de Victor Hugo, on ne peut qu'en faire de grand éloge. Ce roman est un court roman, très court pour notre grand écrivain. Un grand plaidoyer contre la peine de mort, lutant pour la vie du peuple. Tous les livres de notre cher auteur, qu'on ne saura jamais assez admirer, portent aux grandes réflexions sociétales. Dans la douceur ou la virulence de ses mots, la réflexions pointe, non seulement un grand divertissement mais un grand enrichissement que de lire ce livre, et tout les autres. Dans un moment de détente, j'ai décidé d'écouter et non de lire les mots de ce roman. Un livre audio, un lecteur parfait, un roman superbe, avec moi toute attentive et charmée. Le personnage est magnifiquement bien développé, l'histoire simple, inspiré d'un fait réel, et ne parlons pas de l'écriture, car ici, ce serait ridicule de dire autre chose qu'époustouflante !  Chers lecteurs, vous l'aurez sans doute compris, je ne peux qu'admirer cet auteur, et il se pourrait que ma chronique d'aujourd'hui, ne sois pas totalement impartiale. Je ne peux que vous conseillez, encore et encore, peu importe le livre, de découvrir cet auteur, si ce n'est pas déjà le cas, ou de le lire encore et encore au travers des ½uvres complexes qu'il nous a légués. Lisez, écoutez ce livre, et méditez, méditez sur le drame humain, voilà mes conseils.
Christine,
 
 
Tags : Classique
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#Posté le dimanche 15 juin 2014 23:02

Modifié le mercredi 18 juin 2014 08:46

Histoire d'O - Pauline Réage

« Quand elle était enfant, elle avait lu, en lettres rouges sur le mur blanc d'une chambre qu'elle avait habitée pendant deux mois au pays de Galles, un texte biblique comme les protestants en inscrivent dans leurs maisons : « Il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Non, se disait-elle maintenant, ce n'est pas vrai. Ce qui est terrible, c'est d'être rejetée des mains du Dieu vivant. »

« Ce dénouement-ci, c'est qu'elle basculait du souvenir dans le présent, c'est aussi que ce qui n'avait de réalité que dans un cercle fermé, dans un univers clos, allait soudain contaminer tous les hasards et toutes les habitudes de sa vie quotidienne, et sur elle, et en elle, ne plus se contenter de signes – les reins nus, les corsages qui se dégrafent, la bague de fer – mais exiger un accomplissement. »
 
« Perdue dans son épouvante, elle sentit la main d'Anne-Marie sur ses reins, qui indiquait où poser les fers, elle entendit le sifflement d'une flamme, et dans un total silence, la fenêtre qu'on fermait. Elle aurait pu tourner la tête, regarder. Elle n'en avait pas la force. Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens. »

Histoire d'O - Pauline Réage
Enfin une femme qui avoue ! Qui avoue quoi ? Ce dont les femmes se sont de tout temps défendues (mais jamais plus qu'aujourd'hui). Ce que les hommes de tout temps leur reprochaient : qu'elles ne cessent pas d'obéir à leur sang; que tout est sexe en elles, et jusqu'à l'esprit. Qu'il faudrait sans cesse les nourrir, sans cesse les laver et les farder, sans cesse les battre. Qu'elles ont simplement besoin d'un bon maître, et qui se défie de sa bonté...
 
{Livraddict} {BookNode} {PDF}

Après toute cette euphorie envers 50 nuances de gris, pourquoi ne pas se tourner vers le grand classiques de masochisme littéraire, l'histoire d'O, qui sans nul doute auras d'une façon ou d'une autre influencé l'auteur de cette trilogie si populaire. Ce roman est, dit-on, dans certaine description, l'un des livres français les plus lu au monde. Alors, cette histoire est l'une des plus noires et des plus tordues que j'ai eu l'occasion de lire, et j'en ai lu des tordus ! J'ai beau tenté de comprendre l'héroïne de cette histoire, une part d'elle me reste complètement inconnue, comment créer cette psychologie sans l'avoir profondément vécu soi-même ? La question se pose à quel point l'auteure est-elle entrée dans son personnage ? À quel point a-t-elle influencé son personnage et à quel point celui ci l'a-t-elle influencer ? Pour créer du noir, il faut du noir en soi-même voilà ma logique, mais le noir de cette histoire est si sordide... Au premier chapitre, j'ai faillit refermer ce livre avec la violence de la répugnance, mais non je suis la plus curieuse des femmes, je voulais voir, à quel point elle se donnerait et s'abandonnerait, à quel point tout cela serait terrible et ce fut terrible. Si vous n'osiez pas penser à lire Vénus Érotica, ne touchez pas à celui-ci. Pour finir ce livre, il faut soit être à toute épreuve et avoir un grand sens de la curiosité ou être comme O, une esclave, ou tout du moins être fasciné par l'esclavage de la femme. Un objet voilà ce qui est éc½urant dans ce livre, elle ne se fait pas que traiter en objet elle EST un objet, dans son corps et aussi dans sa tête. Elle se donne de son plein gré, au fouet, au fer rouge, aux chaines, à la bague de fer et se donne à tout... par amour. Ce livre est écrit d'une façon indescriptible il faut s'y adapter ou abandonner, certaine tournure de phrase, m'ont interloquée, mais cela fait partie du roman, il est difforme. Comment ne pas se révolter devant le difforme et le hideux, ce roman est révoltant. Mais fascinant. 
Christine,
Tags : Érotisme
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#Posté le mardi 07 janvier 2014 12:53

Modifié le dimanche 04 mai 2014 12:50

L'équilibre sacré : Redécouvrir sa place dans la nature - David Suzuki

«Chaque respiration est un sacrement, un rituel vital. En inhalant cet élément sacré, nous nous rattachons physiquement à tous nos proches biologiques présents, aux indénombrables générations qui nous ont précédées et à celles qui nous succéderont».
 
«Tous les dieux de toutes nos histoires savent que le feu est une épée à deux tranchants : ce qui réchauffe peut brûler, ce qui rend puissant peut également consumer, ce qui donne la vie peut la reprendre aussi aisément. Nos rapports avec les combustibles fossiles ne sont que la plus récente confirmation de cette redoutable et impitoyable vérité»
 
«Si nous ne comprenons encore que très partiellement la nature des composantes de ce complexe tissus de vie, nous savons avec une absolue certitude que c'es ce tissu dans sa totalité qui a rendu possible l'existence des êtres humains. Âbimer ce tissu aussi massivement et avec si peu de considération pour notre propre avenir est une forme de démence collective et suicidaire».

L'équilibre sacré : Redécouvrir sa place dans la nature  - David Suzuki
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A travers une magistrale odyssée scientifique empreinte d'un bel esprit d'émerveillement, cet ouvrage constitue une profonde méditation sur la complexité et la fragilité des forces biologiques qui supportent la vie sur Terre. Dans des pages d'une lucidité hors du commun, David Suzuki montre la voie pour que se rétablisse un rapport équitable entre l'homme et la nature, et que perdure cet équilibre sacré essentiel à leur survie. Témoignant d'une très vaste culture, Suzuki donne au débat sur l'environnement toute sa dimension spirituelle et invite à une réflexion approfondie sur la place de l'homme dans la nature. Il propose des solutions pratiques pour satisfaire les besoins fondamentaux des individus et pour concevoir un mode de vie qui soit écologiquement viable.
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 {Fondation David Suzuki} {Livraddict} {BookNode}
 
Tout d'abord, laissez moi vous présenter David Suzuki, célèbre pour son activisme écologique, il est originaire de Vancouver et est l'un de nos scientifiques qui reconnait la spiritualité comme partie intégrante de nos vies. Avec un peu de chance, (si vous êtes Canadien ou qui sait) vous pourrez le rencontrer lors de l'une de ses nombreuses conférences, pour ma part j'ai manqué ma chance pour cause de manque de volonté et de pluie torrentielle lors de son dernier passage à Moncton. (Il anime une émission scientifique à CBC, The Nature of Things) À l'époque je n'avais pas encore découvert la pensé de ce personnage qui mérite tout l'éloge qu'on peut lui réserver.   Je vous laisse d'ailleurs le lien pour vous rendre sur sa fondation qui porte son nom.
 
C'est avec beaucoup de plaisir et d'étonnement que j'ai découvert ce livre, car il aborde l'écologie non seulement de manière réaliste et positive mais également fait face aux démons de l'humanité et au caractère sacré de nos origines que nous avons tendance à oublier. Le livre donne énormément d'information dans un contexte fluide et non submergeant. Certains passages vous font littéralement plonger dans vos propres pensées et porter un regard critique sur vos actes. Nos systèmes sont basés sur des pensées que nous devons corriger pour ne pas courir à notre perte. L'écologie est le sujet de notre siècle, il est d'actualité et touche tous et chacun. Ce livre percutant ouvre la porte à cette réalisation. Lorsqu'on pense aux nombreux problèmes écologiques de nos jours on se sent totalement dépassé, comment puis-je vraisemblablement, MOI, faire quelque chose ? Et bien vous trouverez la réponse ici, dans ces mots, si bien écrit, où tout est dit, où rien n'est caché et où la vérité est présente à chaque page. Il ne faut pas désespérer devant les problèmes, il faut se réjouir des énormes avancés que nous connaissons, et continuer l'épanouissement de ces avancés. Tout commence par nous, aujourd'hui. La tendresse de l'eau, la sécurité de la terre, la caresse du vent, la chaleur du feu, tout ce qui est réellement sacré, se trouve en nature. La véritable spiritualité se trouve en nous, enfouie sous le béton, le plastique, le charbon et tellement d'autre chose encore. Ce livre, est une porte vers nous même. 
Christine, 
Tags : Sociologique, Sciences
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#Posté le dimanche 20 avril 2014 21:28

Modifié le samedi 26 avril 2014 17:42

Aliss - Patrick Senécal

«Les deux robots se remettent en marche. Tous s'écartent, Moïse en serait jaloux».

«J'entends le second coup de hache. Bruit gluant et sec à la fois. Nouveau hurlement de Verrue, animal, atroce. Micha qui se met à crier : 
- Franchement, docteur, frappez au moins dans la même entaille!
- Même entaille, même entaille! C'est facile à dire! Je voudrais vous y avoir, vous!»

«[...]C'était une... enfin, j'imagine qu'elle était très... cochonne ?
-À table ?
-Non, Chess, au lit...
-Je ne crois pas qu'elle mangeait au lit».

Aliss - Patrick Senécal

Il était une fois...

Alice, une jeune fille curieuse, délurée, fonceuse et intelligente de Brossard. À dix-huit ans, poussée par son besoin d'affirmation de soi, elle décide qu'il est temps de quitter le cégep et le cocon familial pour aller vivre sa vie là où tout est possible, c'est-à-dire dans la métropole.
À la suite d'une rencontre fortuite dans le métro, Alice aboutit dans un quartier dont elle n'a jamais entendu parler et où les gens sont extrêmement bizarres. Mais c'est normal, non ? Elle est à Montréal et dans toute grande ville qui se respecte, il y a plein d'excentriques, comme Charles ou Verrue, d'illuminés, comme Andromaque ou Chess, et d'êtres encore plus inquiétants, comme Bone et Chair...
Alice s'installe donc et mord à pleines dents dans la vie, prête à tout pour se tailler une place. Or, elle ne peut savoir que là où elle a élu domicile, l'expression être « prêt à tout » revêt un sens très particulier...

{Livaddict}{BookNode}  

Premier coup de c½ur de l'année! Et j'ai de la difficulté à croire, qu'aux environs du 31 décembre, il puisse prendre une autre place que le sommet du podium de mon bilan. Patrick Senécal est un maître et il s'est démarqué avec ce roman si «wow», je suis sans mot pour décrire la grandeur de l'½uvre.

Aliss est une réadaptation du conte Alice aux pays des merveilles, ce n'est pas la première fois qu'on peut lire ce concept, mais je vous promets que vous ne trouvez rien de tel. Alice devient Aliss lorsqu'elle tombe dans un quartier plutôt étrange de Montréal. Déjà l'idée est bonne : qui aurait cru un pays des merveilles québécois possible? Étant de cette nationalité, j'ai adoré le vocabulaire, notre vieux joual et ses vulgarités, ce côté familier m'a permis d'embarquer dans l'histoire. Cependant, la multitude de personnages s'exprime tous différemment : quelle fût ma surprise quand j'ai constaté qu'Andromaque, la propriétaire du club rival à celle de la Reine rouge, parlait toujours en alexandrin. Puis, il y en a un qui bégaie ou alors qui baragouine des propos poétiques, il y a ce duo, Chair et Bone, qui font toujours des jeux de mots qu'eux seuls trouvent drôle (bon, y'a moi aussi qui les trouve marrant), aussi il y a cette serrurière qui parle dans un français où il manque tellement de lettre qu'on ne croirait plus du français. Bref, j'imagine que Senécal s'est fait un plaisir fou à écrire, entre autre, les dialogues, j'aurais adoré être à sa place et faire évoluer ses protagonistes si variés. Adorer, le mot est faible, oh comme j'aurais aimé avoir écrit ce livre, mais bon, je me dis ça à chaque fois.

Pour en revenir à notre personnage principale, je me suis reconnue dans Aliss, par contre ça, je ne peux pas promettre à tout le monde que ça sera le cas. Aliss est une tête forte, très brillante, comme le dit la quatrième de couverture, elle n'est pas facilement effrayée et ne craint pas oser. Son évolution dans ce monde dérangé est palpitante et on se demande jusqu'à où elle va aller, car son passé l'appelle toujours, il n'est pas trop tard pour faire demi-tour. En chaque début de chapitre, l'auteur nous remémore l'évolution du conte et prévient le lecteur du schéma narratif, ce qui donne une touche sympathique. Sincèrement, tout s'enchaîne de manière si fluide, on passe d'une expérience à une autre sans s'en rendre compte, les pages tournent et soudainement : et bien, on est rendu à la fin!

Sauf qu'entre le début à la fin, il y a beaucoup de choses... Et plusieurs des péripéties sont choquantes, il est question de drogue, de l'industrie du sexe et de violence à profusion. Là-bas, dans quartier, les meurtres sont de la petite bière et être sado-maso est tout à fait normal. La notion d'horreur est inexistante, tout le monde fait ce qu'il veut aussi sombre que cela peut-être. Ce livre n'est pas à conseiller aux lecteurs sensibles ou aux yeux chastes : il est notamment question d'orgie et il y a des expérimentations scientifiques/artistiques plutôt déjantées. Chair et Bone justement m'ont plu pour leurs expérimentations et leur amour du thé parce que oui, avec eux, sang et thé font bon mélange.

Avec cette lecture, j'ai été bouleversée quoique passionnée par l'irrationnel de cet univers, la subtilité aussi m'a impressionnée, la manière de réinventer les personnages de Lewis Caroll est subjuguant.  J'ai également énormément ri! J'aime l'humour noir et celle absurde, et ici, j'ai même adoré les carambars. J'ai lu presque tous les romans de Patrick Senécal et je peux dire que celui-là figure parmi les plus réussis. Si vous tentez le coup, vous aurez expérimenté une expérience littéraire unique et je ne pense pas que vous le regretterez. Ma chronique témoigne de mon enthousiaste envers Aliss et encore-là, je pourrais en parler longtemps encore, mais je ne veux vraiment pas spoiler! Alors, je me répète, essayer ce livre, vous vous attacherez aux personnages - ce qui est bien puisque certains d'entre eux reviennent dans d'autres ½uvres comme Malphas ou 5150, rue des Ormes – et vous vivrez une palette d'émotions avec eux. 
 Ariane, 
Tags : Horreur, Fantastique
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#Posté le mercredi 26 mars 2014 19:44

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